La Provence-Alpes-Côte d’Azur, connue pour ses paysages ensoleillés, ses plages et son riche patrimoine culturel, a toujours été une région attractive pour les acquéreurs. Cependant, les effets de la crise sanitaire ont bousculé les tendances immobilières, poussant de plus en plus de personnes à reconsidérer leur choix de résidence.
Les métropoles conservent leur prestige
D’après une étude approfondie menée par le courtier Empruntis sur 600 000 dossiers de crédit pour des projets immobiliers entre janvier 2019 et juin 2023, certaines grandes villes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur continuent de dominer le marché. Malgré les coûts élevés, Marseille conserve la première place, suivie de près par Nice, Toulon et Aix-en-Provence. Ces villes, avant et après le bouleversement causé par la pandémie, restent les joyaux de la couronne pour les acquéreurs potentiels. Leur richesse culturelle, leur dynamisme économique et la qualité de vie qu’elles offrent sont probablement les raisons principales de cette constance.
Les petites communes montent au créneau
Si les grandes métropoles restent incontestablement populaires, il est intéressant de noter que le paysage immobilier régional connaît une transformation significative. La hiérarchie a été remaniée, avec une nette préférence pour les zones périphériques et plus rurales. Cinq nouvelles villes ont fait leur apparition dans le top 10 des destinations les plus recherchées : Istres, Aubagne, Martigues, Avignon et Fréjus. Ces mouvements illustrent une tendance croissante à la décentralisation, avec des acquéreurs cherchant à s’éloigner de l’agitation des centres urbains. Le cas de Mazan, dans le Vaucluse, est emblématique de cette migration vers des zones plus tranquilles et paisibles.
Certaines zones perdent du terrain
Toutefois, tous les villages et villes ne bénéficient pas de cette nouvelle dynamique. Arles, par exemple, a vu son attrait diminuer, chutant de quatre places en quelques années. Malgré cela, la ville demeure parmi les destinations prisées dans le Sud-Est du pays. Sa riche histoire, ses monuments et ses festivals continuent d’attirer, mais il semble que d’autres facteurs, peut-être économiques ou liés à l’urbanisation, aient influencé cette baisse relative de popularité.
La crise sanitaire a peut-être agi comme un catalyseur, accélérant certaines tendances préexistantes tout en en créant de nouvelles, façonnant ainsi le futur paysage immobilier de la Provence-Alpes-Côte d’Azur.